Romane Chabrol crée des compositions musicales à partir de la manipulation combinatoire d’instruments électroniques et acoustiques. Elle travaille avec des fragments sonores de piano, d’harmonium, de violon, de guitare, de synthétiseur, d’ordinateur et d’appareil d’enregistrement. La structure musicale des pièces rappelle ces tendances larges, contemplatives et émouvantes que l’on retrouve dans la bande originale d’un film.
« […] C’est une manière de s’imprégner, de faire de l’art quelque chose d’à la fois diffus et agissant, d’insaisissable et de profond et qui, sans s’imposer, comme la lumière et le son, venant de partout et trouvant leurs voies, vient nous toucher.
La musique d’Horowitz est constituée de strates, elle revêt aussi la transparence lumineuse, faite de nappe de synthétiseur, d’orgue, de violons, de guitares modifiées, traitées, étendues, puis apposées les unes sur les autres. Les couches de son apparaissent et disparaissent, se mêlent et se transforment mutuellement, lentement. »
Yann Chateigné